PHARMAKON. Episodio 1

Pharmakon. Episode 1 est la première des deux expositions du projet PHARMAKON, organisé par l'Association Gandhara, qui a gagné le concours VitaminaG, dans le cadre du programme GenerAzioniGiovani.it, soutenu par les Politiche Giovanili della Regione Lazio avec le soutien du Dipartimento per la Gioventù.

Le projet PHARMAKON a pour objectif de reconnecter les jeunes voix artistiques avec le territoire et les institutions culturelles des musées de la capitale, ainsi que de donner aux talents émergents l'opportunité d'exprimer leurs sentiments artistiques en relation avec la société contemporaine. Un sentiment générationnel, souvent mélancolique, confus, perdu dans les méandres de la conscience individuelle ou dans la frénésie de la société de masse.

En grec, le pharmakon (φάρμακον) est compris comme un médicament utile ou nocif, un poison, un remède, un expédient, une échappatoire à la réalité pour les nouvelles générations, qui cherchent ainsi à s'abriter des frustrations et des malaises que la société contemporaine produit en elles. Selon la pensée baudelairienne, l'artiste, dans cette réalité dystopique, se déclenchant au point précis de convergence de ses propres sentiments utiles mais en même temps nuisibles, tel un pharmakon, transforme un malaise stérile en un malaise expressif, fertile, libérateur, moteur de créativité et de pensée.

Avec Pharmakon. Episodio 1, cette pensée particulière est exprimée par le biais de la vidéo, d'une installation audio et de la photographie. L'exposition compte quatre jeunes artistes : Evaluna Pieroni, auteur des courts-métrages Consuelo et Il gioco del bowling, pour qui les souvenirs, l'enfance et le jeu sont emblématiques de ce que nous recherchons lorsque nous sommes seuls et perdus ou simplement déçus par le présent ; Amanda Jiang Kohen, avec le court-métrage Prayer Paranoia, est l'artiste d'une œuvre aux tons crus et brutaux à travers laquelle elle exprime sa fascination pour le concept de pharmakon dans sa valeur de symbole de séduction, mais aussi de vertu; Lorenzo Silvestri a réalisé pour le projet une installation sonore intitulée Fantasmi e rumori presenti della città (dédiée à Anna Collina), une œuvre immersive - composée d'une partie analogique et d'une partie numérique - qui tire sa puissance évocatrice de fragments de souvenirs, de conversations et de morceaux de la vie quotidienne de l'artiste ; et enfin Yis Kid, qui expose six photographies de la série Araignées et mysticisme religieux, un voyage dans la déconstruction iconographique de la figure humaine, transposée dans une forme sauvage, suivant clairement l'école de "l'informe surréaliste".

Gandhara  est une association de promotion sociale fondée en 2018 par Margherita Musi,Anna Masala, Irene Romito, Giulia Angella, Giulia Loriga, Annaflavia Merluzzi et Rachele Santaniello, une communauté émergente de jeunes curateurs appartenant à la scène culturelle romaine.

Gandhara est un espace de recherche artistique d'avant-garde, avec l'intention de créer des événements interactifs où les techniques expressives coexistent dans une proposition curatoriale conceptuelle et visuelle.

L'exposition est promue par Roma Culture, Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali, services des musées de Zètema Progetto Cultura